jeudi 16 avril 2009

N'est pas institutionnel qui veut...

Hé oui, je traîne mes guêtres sur la grande toile, et de temps à autres j'aime à flâner du côté des sites d'information du Vin. Ainsi, régulièrement je visite les pages de Vitisphère, un portail très complet à destination des professionnels de la filière, qui présente régulièrement des dossiers thématiques plutôt bien ficelés (marchés, statistiques, études, opportunités), ainsi que des interviews d'acteurs économiques.
Et cette semaine, c'est à Philippe Bandiera, l'actuel "Chef Marchés Senior Cultures Spécialisées" de la compagnie
Syngenta, que Vitisphère prête le micro. J'ai bien dit prête le micro, puisque clairement aucun travail journalistique ne semble avoir été réalisé, même partiellement. Ce cher monsieur y va donc de bon cœur pour vanter les mérites de Switch, le dernier fongicide de la gamme, supposé combattre loyalement une moisissure qui fait les cauchemars de bien des vignerons, le botrytis. Le tout enrobé dans un discours ouvragé qui fait la part belle au greenwashing, à la miraculeuse "lutte raisonnée", etc...
Soit, dont acte, la parole a qui veut bien la prendre, c'est un adage qu'il convient d'appliquer à tous ceux qui veulent s'exprimer, quand bien même on est pas (du tout) d'accord avec eux.
Mais si vous allez voir sur le site, une chose est particulièrement éclairante, c'est l'identité de l'annonceur de la semaine ...
Je vous laisse deviner.
Messieurs les "officiels", autant nous traiter de lapins de six semaines directement, non?