mercredi 3 septembre 2008

Nouvelle expression : "Sobre comme une musaraigne" !


Ce n'est pas moi qui le dit mais l'équipe de Franck Wiens de l'université de Bayreuth en Allemagne.
Du simple point de vue de la toxicologie, il s'agit d'une découverte stupéfiante (sic!) puisque le groupe de chercheurs a pu observer dans la forêt malaise (re-sic!) des habitudes alimentaires étonnantes chez ptilocercus lowii (une petit musaraigne anodine à la queue en panache) : chaque nuit, il s'abreuve avec avidité du nectar d'un palmier local qui titre jusqu'à 3,8° d'alcool...
Belle récompense pour celui qui permet à la plante de perdurer en se faisant polliniser.
Le minuscule glouton n'en perd d'ailleurs pas une goutte, s'autorisant même jusqu'à 9 verres par nuit!
Résultat? Eh bien c'est là justement le constat qui intéresse les scientifiques, d'un côté il repart avec 1,4g d'alcool dans le sang, et de l'autre il ne montre aucun signe de la moindre ébriété!
Depuis les quelques 55 millions d'années que le ptilocerque fréquente cet établissement, on peut imaginer que son organisme s'est acoutumé de ce régime alimentaire quelque peu... discutable (le nectar en question est son unique nourriture), au point que ses organes internes ne présentent aucune dégradation apparente.
De quoi donner du biscuit à nos chercheurs, ou une opportunité de business au groupe Pernod Ricard, qui prend les paris?

Source Sciences et Avenir N°739 Septembre 2008

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